« L’art de la vie : À soixante‑dix ans - de l’introspection à la renaissance »
- Marlene Luce Tremblay

- 7 juil.
- 2 min de lecture
Alors que je m'apprête à franchir le seuil de mes 70 ans, une profonde introspection s’impose — non seulement sur le sens de ma vie, mais aussi sur l’amour et le soutien de ma famille et de mes amis qui ont façonné chacun de mes pas. Je reste une existentialiste dans l’âme, animée par l’espoir d’évoluer — en tant qu’artiste, en tant que femme, et en tant qu’être humain nourri de rêves, d’aspirations, et de la présence réconfortante de ceux qui me sont chers.
Julia Cameron nous rappelle que la créativité est « une question spirituelle », et que le progrès requiert souvent de « faire un saut dans l’inconnu». Pour moi, ces sauts sont toujours plus assurés lorsqu’ils sont accomplis main dans la main avec ceux que j’aime. Que je découvre une nouvelle technique de peinture ou que je partage un poème, la connexion entre l’art et l’amour devient tangible quand elle est vécue en présence de ceux qui me connaissent vraiment.
Jean Houston écrivait que la créativité est « l’acte de nous recréer continuellement. » Vu ainsi, la famille et les amis sont nos miroirs et nos catalyseurs — ils chérissent qui nous étions, nous bousculent dans le présent, et nous accompagnent dans notre transformation. Leurs encouragements transforment mes instants créatifs solitaires en aventures partagées.
J’ai compris que la véritable transformation implique parfois le courage d’accepter nos défauts et l’inconnu — et ce processus est plus doux lorsqu’il est entouré d’affection. Comme le dit magnifiquement Julia Cameron, « La récompense de l’attention est toujours la guérison… l’attention est un acte de connexion. » Les moments passés à bavarder tard le soir, à rire ensemble ou à recevoir de tendres encouragements nous permettent de lâcher le poids du passé et d’avancer unis, les bras ouverts.
Ce chemin peut sembler incertain, mais il est infiniment plus riche — et plus beau — lorsqu’il est parcouru en communauté. Les possibilités de la vie s’étendent plus loin lorsqu’ils sont nourris par l’amour de notre famille et l’amitié qui soutient nos âmes.
Je me sens profondément reconnaissante pour une vie enrichie par des amitiés durables, de Montréal à New York, Londres, France, Italie, Grèce, Tunisie, Algérie et au Caire en Égypte. Par-dessus tout, ce qui compte le plus pour moi, c’est la joie de chérir ceux que j’aime — famille et amis qui ont donné sens et chaleur à mon parcours.

Notre défunte maman avec ses enfants à travers les années et mes cousins Langevin
Mes amis de New York, Londres et de Lac de Côme en Italie
Avec Soraya au Café des Deux Magots à Paris (ci-haut)
Avec Soraya, Viv, Seung, Wendy & friends à Hambourg en Allemagne (ci-dessus)
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